Le produit cosmétique le plus utilisé en été est la crème solaire. Pour les petits et les grands, il s’agit de l’ultime protection contre les UV du soleil. Alors quand vient la canule, elle est plus que d’actualité. Cependant, l’utilisation des crèmes solaires produit des effets négatifs sur l’environnement, notamment sur l’écologie marine. Ainsi, plus intensément on utilise les crèmes solaires pour contrer l’impact grandissant des UV, plus conséquente est la pollution de la nature, quoiqu’invisible, qui s’ensuit. Mais alors, faut-il se passer de cette précieuse alliée qu’est la crème solaire ?
Des T-shirts et combinaisons anti UV comme alternative à la la crème solaire
À défaut de trouver une crème entièrement écologique, des sociétés fabriquent et commercialisent des t-shirts et combinaisons anti UV comme ceux proposés sur sur barbasun.fr, qui protègent des émissions solaires et qui ne laissent aucune substance toxique dans l’eau durant la baignade. Ces tee-shirts pour enfants anti-UV ont obtenu la certification la plus élevée : le Standard UV801 certifié par l’IFTH (Institut Français du Textile et de l’Habillement) en France, pour une protection longue durée de la peau de vos enfants.
Les tissus de ces derniers sont conçus avec une technique spéciale de tissage. Les mailles des tissus sont spécifiquement pensées pour que les rayons du soleil ne puissent pas passer à travers. De fait, les rayons sont réfléchis et ne peuvent, par conséquent, atteindre la peau. Ainsi, ces vêtements sont efficaces (près de 98 % des rayons sont repoussés), écologiques, mais aussi durables. Il n’est alors plus question d’acheter des tonnes de crèmes ou de sprays dont les emballages ne sont d’ailleurs pas biodégradables. Il suffit de se procurer un tee-shirt anti UV (à conserver pendant plusieurs années) pour chaque membre de la famille. Il faut savoir que les vêtements anti UV ne se limitent pas aux tenues de plage. Il est possible d’en trouver à porter au quotidien pendant les saisons chaudes (chemise, pantalon, polo, etc.).
La crème solaire : un produit pas toujours protecteur
Si la crème solaire protège les Hommes contre les coups du soleil, le vieillissement de la peau et même les cancers, des études ont prouvé qu’elle détruisait également les océans et les mers. Ces études menées par des chercheurs italiens, dont Roberto Danovaro et Lucia Bongiorni, ont été publiées en 2008 dans la revue EHP (Environmental Health Perspectives). Elles reprochent aux industries d’utiliser des filtres qui sont toxiques pour les coraux et donc polluent les récifs. Ces filtres chimiques sont synthétisés pour absorber les rayons solaires, afin de les dissoudre sur la peau. Il s’agit de l’oxybenzone, de l’octrocrylene, du 4-methylbenzylidene et de certains parabènes.
Parmi ces composantes, l’oxybenzone est la plus redoutable pour la vie sous-marine. C’est un élément photo-toxique qui devient plus virulent grâce à la lumière, comme l’indiquent des chercheurs américains dans un rapport d’étude publié en 2015 dans la revue Archives of Environmental Contamination and Toxicology. Il catalyse la formation de tissu osseux sur les larves de corail, enfermant alors les coraux dans leur propre structure osseuse. Même à faible concentration, il peut participer au blanchiment complet des coraux et donc à leur mort. Que faut-il donc faire ? Il n’est assurément pas aisé de trouver un bon compromis qui favorise à la fois l’Homme et la nature. C’est pour cela que se tourner vers des alternatives comme les tee-shirts anti-UV qui permettent de se protéger des coups de soleil sans détruire la nature à petit feu.
Certains pays se révoltent contre la crème solaire
Depuis 2020, certaines régions ont interdit l’importation et la vente des crèmes ou sprays de protection contre les UV sur leur territoire. L’archipel de Palau, Hawaï, Miami, Malibu, Costa Rica (certaines zones littorales seulement), Key West et la péninsule du Yucatan, ont tout simplement banni ces produits. On remarque qu’il s’agit de zones à proximité des eaux douces, de la mer ou de l’océan ; les autorités sur place ont mis en place cette interdiction parce que les ressources naturelles sont contaminées dès que les touristes ou voyageurs se baignent. En effet, selon les chercheurs, près du quart de l’écran solaire que l’on applique sur le corps s’écoule dans l’eau durant la baignade. Ils estiment ainsi que plus de 6000 tonnes de toxines sont libérées par an dans les eaux.
Cette situation entraîne des dégâts considérables. Sur les 30 dernières années, il a notamment été observé que près d’un tiers des récifs coralliens étaient à jamais perdus, ce qui entraîne la mort de plusieurs espèces. Ainsi, les autorités se sont logiquement révoltées contre ce produit qui accélère la destruction des eaux. Leur réaction est d’autant plus justifiée que les zones citées sont des destinations de vacances et des espaces touristiques qui reçoivent des milliers de personnes chaque année. Une telle fréquentation accélère évidemment le phénomène.
À défaut de bannir complètement les crèmes protectrices, quelle que soit leur composition, certains pays ont plutôt opté pour interdire uniquement celles qui contiennent de l’oxybenzone et de l’octinoxate. C’est le cas de la France.
Des crèmes solaires bio pour pallier les effets néfastes de celles chimiques
Il est indéniable que les crèmes solaires, du moins avec leur composition standard, ne peuvent plus être utilisées de façon intensive. Il faut trouver des alternatives pouvant permettre de protéger la peau et l’environnement. Certaines sociétés se sont donc naturellement tournées vers des solutions bio. Ces dernières sont composées de filtres minéraux et non chimiques. Les filtres minéraux sont généralement sans danger pour la planète, quand leur quantité est inférieure à un certain seuil. Les marques proposent donc des produits qui contiennent uniquement et en concentration raisonnable des composantes minérales.
Il faut comprendre qu’il est difficile de formuler un produit qui puisse protéger contre le soleil et qui soit entièrement biodégradable (pour le moment du moins). Il faudra donc se contenter de ce compromis qui, en attendant, semble être accepté par les chercheurs et les autorités.
Conclusion
Depuis de nombreuses années, les crèmes solaires polluent nos eaux à travers le monde. Cette pollution étant moins visible que celle occasionnée par les véhicules ou les usines, elle a longtemps été ignorée. Mais ce n’est plus le cas désormais. Les états, surtout ceux qui ont tout intérêt à conserver l’intégrité de leurs récifs, se sont ligués contre l’industrie des crèmes solaires. Même en France, certains types de crèmes ont été interdits. Il est donc temps pour chacun de penser à des solutions qui mettent tout le monde d’accord. Entre autres, les vêtements anti UV ont montré une grande efficacité en termes de protection de la peau et de préservation de l’environnement. De nombreux parents ayant testé ces vêtements innovants pour leurs enfants attestent de leur efficacité. Les crèmes solaires bio ont également été reconnues comme étant de bonnes alliées. Cependant, il faut bien se renseigner sur leurs composantes, car certaines peuvent irriter la peau et laisser des traces blanches après le bronzage. Fort de toutes ces connaissances, il ne nous reste plus qu’à faire un geste pour la planète !